Après avoir établi une typologie de la végétation installée sur les berges des cours d’eau de Guadeloupe (phase 1 du projet PROTEGER) et une définition des techniques d’ingénierie écologique utilisables (phase 2), le projet "PROTÉGER" entame sa phase 3 qui consiste à former les acteurs locaux à l’utilisation des techniques de génie végétal.
C’est dans ce cadre que s’inscrit ce partenariat qui fait l’objet d’un convention signée entre le Parc national de la Guadeloupe et l’ASJB le 23 avril dernier.
Le projet "PROTÉGER", pour la promotion et le développement du génie végétal dans les rivières de Guadeloupe, vise à préserver la biodiversité des milieux aquatiques, tout en protégeant les biens et les personnes des risques encourus lors des crues de rivière ou des évènements cycloniques. En effet, la typologie des cours d’eau implique des crues rapides et violentes, et des transports de matériaux importants à l’origine de nombreuses dégradations sur les infrastructures et les habitations locales. Les berges de rivières sont régulièrement consolidées par des travaux d’enrochement nuisant à la biodiversité. C’est pour lutter contre ce phénomène que le projet "PROTÉGER" a vu le jour au parc national de la Guadeloupe.
Un projet de grande envergure
Ce projet de grande envergure réunit l’ensemble des acteurs de la gestion et de la préservation des cours d’eau en Guadeloupe : Région Guadeloupe, collectivités locales, services de l’état, gestionnaires d’espaces naturels, etc.
Le Parc national lancera par ailleurs le 14 octobre prochain son dernier chantier école "PROTÉGER", sur le Canal des Rotours avec la ville de Morne-à-l’Eau, après celui de la ravine du Quartier Robert à Gourbeyre et de la rivière Lézarde à Petit-Bourg. La réussite du projet "PROTÉGER" repose sur la multiplication de chantiers d’expérimentation en technique de génie végétal.