Le 11 décembre marque la Journée internationale de la montagne déclarée par l’ONU en 2003.
Les montagnes hébergent environ la moitié des foyers de biodiversité du monde. Elles fournissent aussi de l'eau douce à la moitié de l'humanité. Les conserver est donc un enjeu majeur du développement durable !
En Guadeloupe, la Soufrière est classée coeur de Parc national en raison de la richesse exceptionnelle de sa biodiversité. Ainsi, elle bénéficie d’une protection forte. La mission du parc est de sensibiliser le grand public et en particulier les jeunes aux enjeux de la protection de la nature pour en faire des ambassadeurs !
Un volcan en activité
La Soufrière est l’un des 4 volcans français en activité. L’accès à son sommet est réglementé par arrêté préfectoral du 14 janvier 2019 en raison des risques liés au regain d’activité du volcan : projection de boue, éboulement de terrain et d’émanation toxique.
Cette interdiction est matérialisée par un périmètre de sécurité autour du cratère délimité par des barrières et un affichage. Ce périmètre comprend le cratère sud, le gouffre Tarissan, le gouffre Dupuy et la Porte d’enfer.
Pour votre sécurité sur les sentiers, respectez l’affichage et les barrières installées sur site !
Il est interdit au public de franchir ces barrières sans l’accompagnement d’un guide de moyenne montagne diplômé et le port d’un masque adapté.
Contact utile :
Association des Accompagnateurs en Montagne de Guadeloupe : aamg971@gmail.com
De trop nombreuses infractions
Ce dimanche, une affluence record a été constatée sur les sentiers de la Soufrière !
Vers 11h00, les agents du Parc national et de la Gendarmerie de Guadeloupe ont compté près de 900 visiteurs !
Ils ont aussi déploré de nombreuses infractions :
- accès en zones interdites sur le chemin des dames (interdit) et à proximité du cratère (réglementé) ;
- prélèvements interdits de végétaux et de minéraux ;
- prises de vues à caractère professionnel sans autorisation au niveau de la Roche fendue ;
- déchets interdits en coeur de Parc national ;
- nuisances sonores interdites.
Plus de 50 personnes ont fait l’objet d’un rappel à la loi, voire d’une verbalisation pour certaines.